King Arthur.
L'Angleterre du moyen-âge, en quête
d'un roi, voit ses contrées traversées par des chevaliers à
la recherche d'Excalibur : si l'un d'entre eux extraie l'épée
de la pierre, il pourra briguer le trône. Les joueurs incarnent ces
chevaliers qui vont de ville en ville, et d'aventure en aventure. King Arthur
fait la part belle à l'electronique et tous les déplacements
des chevaliers sont mémorisés. Sur leur chemin, les nombreux
personnages de cette légende, qui a tant fait rêver, influeront
sur le destin des joueurs, récompenseront les actions nobles ou puniront
les actes moins chevaleresques... tout ceci grace à des voix digitalisées.
Ce jeu devrait sans doute faire parler de lui d'ici sa sortie française,
tant il augure un nouveau type de jeu de société. Avec une partie
électronique très développée, voilà sans
doute la passerelle manquante entre le bon vieux Monopoly et le Lara Croft
de votre PS2. Certes, ce n'est pas la première fois que l'électronique
est utilisée pour un jeu de société mais avec le sérieux
de l'éditeur Ravensburger et la créativité de Reiner
Knizia, nous sommes ici en droit d'attendre beaucoup de ce que certains appellent
déjà un "concept révolutionnaire". Lorgnant
sur l'ambition des industries cinéma ou vidéo, 15 mois de développement
auront été nécessaires pour mettre au point la partie
technologique de King Arthur, par une equipe d'ingénieurs anglais.
Jouable également seul, ce succès annoncé (au moins chez
les 8-12 ans) devra vous demander un peu de patience, l'édition française
étant prévue seulement en septembre 2004, soit un an plus tard
que chez nos voisins allemands. Ça va être long 1 an !!
nombre de joueurs > 1 à 4
à partir de > 8 ans
durée > 60 minutes
prix public > 50 €
disponibilité >
octobre 2003 (allemagne)
septembre 2004 (france)
ravensburger