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REGLE DISPO
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Comment ne pas être sensible à l'univers de Friedemann Friese lorsqu'on est passionné de jeux ?

J'ai attrapé le virus en 2002, lorsque Francis avait eu la gentillesse, au début de l'aventure des brunchs, d'amener ses 3 boites de Fische Fluppen Frikadellen, ce jeu insensé qui peut se jouer sur 3 tables en simultané ! Depuis cette révélation, je signe les yeux fermés lorsque l'homme aux cheveux verts revient sur le devant de la scène ludique. Je crois que je vais les ré-ouvrir.

J'aurais du me méfier après Fiese Freunde Fette Feten en 2005, un jeu dont j'adorais l'idée... et qui m'a jusqu'ici plutôt ennuyé. Essen 06 était l'occasion de raviver mon enthousiasme puisque Mr Friese avait sorti l'artillerie : Fiji (plutôt critiqué par ceux qui sont revenus d'Essen), Monstermaler (qui tient plus de l'anecdote ludique rigolote), Megastar chez Amigo (dont on peut vainement chercher la patte de l'auteur) et enfin Fürchterliche Feinde, le plat de résistance qui va me rester sur l'estomac. Avec une boite aussi laide, j'aurais du là aussi me méfier.

Un donjon, des monstres à zigouiller. On va dire que je suis partant pour le 2e volet de cet affrontement avec le prince Fieso (cf. Finstere Flure). Le début de partie est malheureusement très poussif, le "progressif" tendant vers le "mécanique" : chaque combat permet d'augmenter son "expérience" et d'affronter un monstre plus fort. C'est d'ailleurs l'essence même du jeu. Mais ces premiers tours écrits d'avance me laissent le temps de vaquer à mes pensées et j'en viens à réaliser que je devrais subir ce passage obligé à chaque partie de Fürchterliche Feinde. Soupirs.

Coincé contre le bord du plateau, je suis le premier à me retrouver à la traîne (dès le 3e tour), c'est à dire dans l'incapacité de combattre puisque les monstres restants sont désormais trop forts pour moi. Je n'ai d'autre solution que de devenir le disciple d'un autre joueur : mon personnage s'arrête sur la même case qu'un adversaire et celui-ci devient mon Maître, avec l'obligation de m'emmener dans tous ses déplacements. Chaque tour me permet "d'apprendre de lui" et d'augmenter ainsi mes points d'expérience nécessaires aux combats. Si l'idée m'amuse beaucoup, j'ai le curieux sentiment qu'on vient de me refiler un mécanisme anti-bug.

Je suis alors persuadé d'avoir signé un long bail en tant que disciple, ce qui ne sera pas le cas puisque mes camarades de jeu vont finalement oublier (?) un monstre, que l'enseignement prodigué me permet d'affronter. Avec des joueurs aguerris, pas sûr qu'une telle mansuétude (ou négligence) soit au rendez-vous.

En milieu de partie, je crois que l'aventure décolle enfin lorsque les monstres errants entrent en scène. Guidé par le joueur le moins malin (c'est à dire avec le moins de points d'expérience), le monstre le plus faible est déplacé, soit pour ralentir un joueur en avance, soit pour que le retardataire puisse se le rapprocher et se le farcir afin d'augmenter son expérience. Si tout est fait à nouveau pour qu'un joueur à la peine puisse revenir dans la course, ce mécanisme peut se révéler très violent pour celui qui le subit. Philippe en a fait l'amère expérience puisque son aventurier a été reculé (emmené de force par un monstre errant !) 3 fois de suite avant qu'il puisse le rejouer : il était alors revenu à l'entrée du donjon, à l'opposé des derniers monstres permettant de gagner des points précieux ! On sut tous à ce moment qu'il ne pourrait prétendre à la victoire.

Le rythme me semble lent, l'ensemble répétitif et surtout, ça ne rigole pas autour de la table. Les derniers tours sont certes plus tactiques et les sorts collectés au cours de la partie permettent quelques coups intéressants, voire des retournements de situation.

On pourrait croire qu'aussi peu d'entrain de ma part cache une déroute. Pourtant, je fus vainqueur de cette première partie de Fürchterliche Feinde. Dire qu'il aurait fallu qu'un joueur joue l'unique "carte sort" du jeu qui lui permette d'échanger sa place contre la mienne pour que je sois hors course! Mais voilà, ce n'est pas avec moi qu'il échangea de place. Une victoire tient à peu de choses finalement... et après plus de 2h15 de jeu, on peut le regretter. Je le regrette d'ailleurs. Espérons que ma seconde partie soit plus convaincante.

 

 

Les figurines en carton ne sont malheureusement pas le meilleur moyen de savoir qui est qui (les couleurs ne sont pas tranchées) lorsqu'il y a de nombreux joueurs autour de la table. Et les socles ont une fâcheuse tendance à se barrer.

Le terrible prince Fieso est le dernier combat à mener. Au dessus de lui, un téléporteur. A sa droite, la réserve d'énergie dans laquelle les joueurs se refont une santé pour affronter de nouveaux monstres : l'un des mécanismes réussis du jeu.

La piste d'expérience n'est pas la piste de score afin de déterminer le vainqueur.

 

COMBATS
SORTS
BLOCAGE