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Convaincu par Louis XIV et Palazzo, j'attendais avec impatience le 3e opus de la Mid-gamme d'Alea.
Le travail graphique peu engageant, la mise en place longuette et une règle que nous avons eu du mal à décrypter aurait pu lui être fatal si à la fin du premier tour, la simplicité évidente du jeu ne nous avait pas rattrapé avant la porte de sortie. Le système d'enchères développe une vraie personnalité et surprend agréablement la tablée. On a par contre tendance à surenchérir sur soi-même - ce qui est interdit par la règle - et cela nécessite d'être vigilant. Nul doute que cela ira mieux dès la seconde partie. Mais le plaisir est déjà là et Augsburg semble faire l'unanimité dès cette première prise en main, pourtant partie du mauvais pied.

Après une relecture des règles, je constate que nous n'avions pas joué correctement l'Architecte. J'attends donc cette seconde partie avec impatience. Si la préparation prend en compte le nombre de joueurs en enlevant certains élements de jeu, on se rend vite compte que la configuration 3 joueurs a une saveur différente de notre partie à 5. Car le nombre d'enchères à se partager par tour reste identique et chacun essaie d'en remporter au moins 2, si ce n'est 3 : de quoi faire des ravages ou des remontées spectaculaires. Les 2 premières enchères de chaque tour peuvent se révéler des coups pour rien tant il est facile de se faire piquer ensuite les privilèges tout juste acquis. De ce fait, on cherche surtout à remporter les 4e et 5e enchères. Bien malgré eux, Mike et Christel se contrent régulièrement et me laissent aller vers une victoire certaine : il est évident que le tirage des cartes en début de tour influe beaucoup sur la tournure des enchères et qu'il est difficile de construire son jeu en vue de contrer un joueur particulier, même si avec un peu de mémoire d'un tour sur l'autre, on peut y songer. Je maintiens sans probleme ma note de 8/10 même si je trouve que le plateau individuel de chaque joueur n'est pas une réussite et aurait pu être plus explicite dans ses liens privilèges/droits.

Annoncé à 2 joueurs sur la boite, j'avais envie de vérifier si ce jeu d'enchères fonctionnait à 2. Première partie pour Ralfy à qui je vais tenter d'expliquer durant toute la partie le rôle de ce foutu Architecte. Je m'amuse à tenter une stratégie axée dès le départ sur les points de prestige, histoire de voir. Et j'ai vu. Elle est bien suicidaire car j'ai laissé pendant ce temps Ralfy prendre le dessus en argent et en cartes et il domine désormais les enchères : il rattrape son retard logiquement pour remporter la partie. Ce manque de variation dans la stratégie à adopter au départ peut sans doute jouer des tours à Augsburg sur la durée... pour n'en faire qu'un jeu de cartes.
A 2 joueurs, il est coutumier d'ouvrir une enchère en annonçant "0", faute de carte de la bonne couleur : une aubaine pour l'adversaire qui avec avec une simple petite carte obtient des privilèges à bon compte. Ces quelques enchères qui n'en sont pas, sans nuire véritablement au jeu, m'encourageront à privilégier les configurations à au moins 3 joueurs.

Cette partie est directement enchainée avec la précédente. Maintenant que Ralfy a assimilé le rôle de l'architecte, il veut volontiers me donner une "vraie" pâtée. Et c'est ce qui va se passer. Lors des 2 premiers tours, je ne peux obtenir que des cartes de très faible valeur et Ralfy remporte la majorité des enchères : il se retrouve rapidement à bloc sur l'ensemble de son plateau. La fin de partie m'est plus favorable côté cartes mais mon retard est si important que je ne vois qu'une solution : jouer l'égalité en l'empêchant d'acheter la cathédrale (cela l'empêcherait de dépasser les 45 points, que je pense pouvoir atteindre). Le dernier tour est palpitant : personne ne gagne la première enchère, je gagne les 2 suivantes ainsi que la 4e pourtant promise à Ralfy qui joue trop facile sur ce coup là. Heureusement pour lui, ses nombreuses cartes en main lui assurent la dernière enchère et... (ouf) sa cathédrale. Et moi, je n'évite pas la débâcle. Mais d'une partie que je croyais perdue à mi parcours, le final m'a offert des sensations qui me font maintenir ma note.

C'est surtout une partie d'initiation pour que Nono puisse jouer le lendemain avec ses amis. Pour moi, tout est très facile dès le début... jusqu'à se qu'on se rende compte que Nono se défausse de ses cartes même lorsqu'il perd une enchère. Evidemment, c'est plus facile ainsi.
On retiendra seulement - une nouvelle fois - que mon partenaire essaie en vain au fil des tours de comprendre le fonctionnement de l'architecte.
Le lendemain, les amis de Nono ne calculeront pas non plus l'architecte de toute la partie. Cela commence à faire beaucoup.

 

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