LA GAZETTE DU BRUNCH N°16

Pour cette seizième édition des brunchs du Clube, nous avons choisi un restaurant proche de la rue de Rivoli. Un lieu plaisant qui nous a encouragé à renouveler l'aventure par la suite, malgré un nombre de places limité.

Second mini tournoi avec bien-sur un petit jeu "On s'prend pas au sérieux" pour départager ceux qui avaient réussi à se qualifier pour les demi-finales. C'est finalement Alexandre qui a terrassé Philippe et a pu choisir sa récompense parmi une sélection de jeux.

Premier de ce Hit, Spy méritait donc sa critique grand format que vous pourrez donc désormais consulter, en lien sur le sommaire ci-contre

Bien-sur, vous pouvez visiter la galerie photos de ce 16e brunch.

Spy, sorti chez Kosmos en 2004 ne développe pas une mécanique révolutionnaire. C'est au contraire sa simplicité qui séduit souvent les joueurs. Et cela aura été le cas lors de cette seizieme édition puisque ce jeu de prise de risque, signé Knizia, prend la première place enviée de ce hit.

Entre logique et routine, personne ne s'étonnera de la seconde place des Aventuriers du rail. Celle de Chinagold sur la troisième marche du podium devrait par contre titiller votre curiosité, surtout si vous aimez les jeux abstraits : sorti à Essen 04 chez Bambus, on est vite séduit par le principe vraiment subtil de chasse croisée sur 2 "étages".

Très bonne cinquieme place de Dicke Luft, finaliste du SdJ 2004 : parfois contesté façon "ce n'est qu'un memory", il confirme aux brunchs que c'est avant tout un jeu sympathique qui tourne très bien. Bientôt dispo chez Gigamic sous l'appellation "Outre tombe". Talonné par Reine Rainette, également chez Zoch/Gigamic, l'éditeur de Villa Paletti confime sa bonne forme., qui sera conforté fin 2004 par la sortie de Niagara, dont vous pouvez lire la critique sur ce site.

Bongo Kongo était le jeu sélectionné pour la finale. Une bonne note (7/10), plutôt surprenante pour ce jeu de reflexe ciblé "5 ans". Mais voilà, l'ambiance sonore est réussie et le jeu amusant. Alors pourquoi faire la fine bouche ?

Pascal a modérement apprécié Modern Art et empêche ce classique des jeux d'enchères sans doute d'accéder au Top 5. Mais c'est la loi de ce hit. Huis Clos est comme d'habitude controversé : il suffit de regarder les notes pour s'apercevoir de la difficulté que peut avoir le jeu de Nicolas castaing à faire l'unanimité. Si vous avez été refroidi jusqu'ici par un feedback souvent tiéde, les (très) bonnes notes données par certains bruncheurs devraient - espérons-le - vous donner la curiosité d'essayer le jeu. Ou de le réessayer avec d'autres joueurs, tant il est vrai que l'implication de vos partenaires peut donner une couleur bien différente à ce jeu de déduction où il faut avoir une bonne mémoire.

Petite déception pour "Marchands d'empire", rebaptisé Himalaya lors de sa sortie chez Tilsit. Tout juste ramené d'Essen par l'un des bruncheurs, cette première partie place le jeu de R égis Bonnessée en milieu de tableau. C'est bien-sur honorable mais on attend avec impatience de nouveaux avis pour savoir si le jeu regagne les sommets. Dans la même collection de l'éditeur, Maka bana a ce mois-ci un petit accroc sans gravité. On ne peut pas plaire à tout le monde. Kaker Laker confirme que ce jeu de bluff est sympa... mais qu'on y passera peut-être pas la journée.

On passe maintenant sous la moyenne et il y a du monde pour ce 16e brunch, à croire que les bruncheurs avaient la dent dure ce jour là. Première sortie peu convaincante pour Castel, Elefantissimo pourrait positiver suite à sa mésaventure de septembre mais 4,66/10, cela reste encore bien insuffisant. Le roi Arthur semble être malheureusement à sa place puisqu'il nage dans les mêmes eaux troubles que le mois dernier. La 17e place d'Acquire est par contre une vraie surprise : souvent encensé, il a ici fini par lasser l'assemblée, trouvant le jeu bien trop long à 5 joueurs. Employee of the month ne sera pas le jeu du mois, en tout cas pour ce brunch. Rapid croco obtient son plus mauvais score et c'est bien triste tant le jeu est simple et astucieux. Aloha, lui aussi sorti pour la première fois de sa boite, aurait mieux fait de rester au chaud. Allez, la prochaine fois, les pirogues d'Igor Polouchine navigueront sur des eaux plus calmes.