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Notre Dame était présenté au stade de prototype avancé au dernier salon du jeu d'Essen. Il était donc possible d'y jouer mais au vu des 2 tables proposées et de la meute de joueurs motivés, j'ai préféré jeter mon dévolu vers d'autres stands plus cléments.

Lors de sa sortie officielle, je me suis souvenu des parties aperçues à Essen et les premiers échos du net ludique ont ravivé mon désir de nouveautés croustillantes (qui a dit "c'est pas trop dur" ?). La qualité éditoriale d'Alea et les premiers jeux de Stefan Feld (Revolte in Rom - un excellent jeu à 2 chez Queen Games - et Um Ru(h)m & Ehre - déjà chez Alea qui a moins fait l'unanimité mais dont l'ambiance particulière m'avait touché) ont fini par me convaincre de découvrir ce nouvel opus de ce jeune auteur.

Qui dit première partie, dit découverte du matériel et lecture des règles. Là, on est chez Alea et ça se voit. Du matériel de qualité mais sobre de chez sobre, seule l'astuce de découpage des quartiers afin d'avoir toujours un beau plateau quelque soit le nombre de joueurs vient amener un brin d'originalité. Cela dit, l'impression générale lors de la partie est très plaisante et le prix est raisonnable pour cette gamme de jeu, ne boudons pas notre plaisir. La règle est simple et claire, avec le résumé dans un bandeau qui signe les règles de cet éditeur. On trouve sur le net des règles condensées en français qui suffisent largement pour jouer, les rares questions venant en cours de partie trouvant leur réponse dans la règle détaillée mais aussi grâce à l'intervention du bon sens. La majeure partie des règles se trouvant dans les actions rendues possibles par les bâtiments et les personnages, le reste des mécanismes et donc la vue d'ensemble du jeu s'appréhende très aisément.

Le thème d'un Paris moyenâgeux est moyennement rendu : les illustrations sont bien en phase, Notre-Dame est là même si un joueur peut ne jamais participer à la construction de Notre-Dame, la Peste qui a atteint Paris en 1348 est utilisée de façon astucieuse. En bref, pour un jeu de cubes, on a vu pire.

Côté mécanismes, pareil, on est plus dans la pose de cubes que dans les tours de table en tirant des fléchettes le plus vite possible tout en donnant des coups de marteau dans un bidon. Mais dans la série "jeu de cubes et de personnages", il trouve sa place. Les mécanismes sont bien huilés, avec la frustration nécessaire à ce genre de jeu (devoir donner des bonnes cartes à son voisin, n'en jouer que 2, jamais assez d'or, jamais assez de cubes, toujours trop de rats) mais avec suffisamment de moyens de s'en sortir (les cubes sont déplacables si on n'en a plus, il est possible de s'en sortir pas trop mal en jonglant avec la Peste). Seuls les problèmes d'argent nous ont paru vraiment problématiques (on ne peut construire Notre-Dame, ni soudoyer les personnages bien sympas).

Le seul bémol que je vois pour l'instant : l'interactivité se limite à la construction de la main de cartes et aux messages qu'on peut piquer au voisin.

La course aux points, elle, est bien tendue et il était délicat de faire un pronostique du résultat : Joëlle ne se démarquant d'Anne que grâce à 1 sou salvateur récolté un peu au hasard au dernier tour.

L'ensemble de la table est plutôt enthousiaste, les esprits chagrins regrettant une durée de partie un peu longue (2 heures explications comprises).


Et si, après ma partie à 5, mon enthousiasme de la veille se maintenait à 2 joueurs ? Et bien, ça tourne très bien, c'est même assez rapide puisque comme nous avions bien les règles en tête, notre partie a duré une grosse demi-heure.

Le plateau comprend 4 quartiers afin d'avoir suffisamment des messages et c'est à la seconde partie que la trouvaille du plateau saute aux yeux ! En effet, ce n'est plus le même bâtiment qui jouxte Notre-Dame. Je sais c'est con mais moi, j'aime bien.

A part ça, pas de changement de règle et donc un changement crucial : puisque l'on donne 2 cartes à son voisin de gauche puis 1 carte parmi les 2 reçues par celui de droite et qu'à 2, voisin de gauche et de droite ne font qu'un (n'y voyez aucun appel à voter au centre), celui-ci va vous rendre 1 des 2 cartes que vous lui avez donné (et vice-versa d'ailleurs si vous vous intéressez au sort de votre adversaire). Du coup, on se retrouve beaucoup plus liés tous les 2 (avec le voisin de gauche qui est celui de droite, suivez un peu !). Pas inintéressant et renouvelant pas mal le jeu à plus nombreux.

Néanmoins, les cartes tournent un peu moins et je me suis retrouvé coincé par manque d'argent, j'ai loupé la dernière Notre-Dame et 2 corruptions qui m'ont couté cher lors du décompte final. Je crois que j'ai préféré tout de même ma partie de la veille.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le plateau modulable très astucieux permet d'ajuster l'aire de jeu en fonction du nombre de joueurs. Au centre, Notre Dame où les joueurs peuvent faire des donations et gagner quelques points de prestige

Quelques cartes action qui indiquent où les joueurs doivent ajouter un cube pour déclencher l'effet du bâtiment.

A chaque cube ajouté à un quartier, le joueur récupère autant que le nombre de cubes : cela peut-être de l'argent, du prestige, la capacité de déplacement du carosse... L'assistant peut se déplacer de quartier en quartier.

Il est possible de soudoyer l'un des 3 personnages révélés pour le tour en cours Si le marqueur d'insalubrité dépasse 9, le joueur perd 2 points de prestige et un cube dans l'un de ses quartiers. Pour lutter contre le fléau, il faut investir dans l'hôpital.

A l'aide de leur carrosse, les joueurs récupèrent des messages aux 4 coins de Paris (les jetons de couleur).

 

 

PERSONNAGES
PLACEMENT