Dans la première série, Draco et le gnome sont très à leur avantage sur les cartes personnages, avec un dessin vraiment travaillé. Sur une carte action, on retrouve ces deux personnages : le trait est grossier, il n'y a plus aucun relief, le second plan est à l'abandon.

Dans la seconde série, on peut faire les mêmes remarques pour le brigand et la très belle amazone, moins aguichante sur la carte action.

Est-ce - sauf son respect - le même dessinateur ? Est-ce dû à une coupe budgétaire ? Dans "l'or des dragons", toutes les cartes étaient travaillées avec le même soin et avec un souci de diversité. Pourquoi ce perfectionnisme est aux abonnés absents sur Draco ? Pour la petite anecdote, le jeu contient d'ailleurs un bug : les cartes personnages sont imprimées à l'identique sur chaque face... mais il existe des cartes actions où il s'agit de jouer au bonneteau, c'est à dire de retourner les cartes pour les cacher. Vous l'aurez compris, c'est impossible. Cela tient heureusement plus du gag et n'empêche pas de jouer. Bourde étonnante malgré tout...

Olivier, internaute à l'oeil aiguisé, nous a signalé que le bandeau de Draco n'était pas sur le même oeil suivant les cartes (voir la première série). Après une enquête sérieuse du Clube, le mystère a été résolu. Comme toutes les cartes personnages, Draco a été imprimé recto-verso : sauf qu'ici ce n'est pas une erreur car au cours du jeu, on retourne la carte afin de changer les places préférentielles, indiqué par le coté où Draco lève la coupe. L'éditeur ne s'est pas embêté et a simplement fait un effet miroir pour que la coupe soit à gauche ou à droite... sans penser (?) au bandeau. Là aussi, on se demande pourqu'oi on a pas demandé un second dessin de Draco, avec une autre expression, une autre pose : retourner cette carte est l'action la plus redoutable du jeu (les premiers se retrouvent derniers et inversement), il y a une jouissance à abattre cette carte... il aurait été plaisant qu'il y ait un peu plus d'animation au niveau du dessin. Bon, d'accord, on chipote... mais quand même.

Et au bout du compte, n'aurait-il pas été plus judicieux de concevoir les cartes action sans illustration prédominante afin de faire respirer les textes ?